#ParvisEnScène | Yalla Bye avec Raymond Hosni et Cléa Petrolsi
Du 20 Août 2020 au 22 Août 2020 à 11h et 18h30 tous les jours
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Yalla Bye est un chassé-croisé entre Clea et Raymond. Lui, a quitté son pays pour vivre en France et pour échapper à la guerre. Elle, a choisi Beyrouth comme destination de vacances. Mais pourquoi Beyrouth plutôt que Berlin ? Et d’où vient son attrait pour les villes détruites ? Beyrouth, pour elle, c’est la ville de tous les possibles. Paris, pour lui, c’est la ville de toutes les opportunités. Chacun est en quête de ce qu’il n’a pas. Elle est allée chercher les bribes d’un élan brisé. Il cherche un endroit pour amarrer son rêve. Le fil de l’écriture est entre le rêve et l’histoire, entre le Liban et la France.
Comme dans un jeu de pistes dont les règles changent à chaque étape, Clea va de rencontre en rencontre, et découvre derrière le masque de Raymond, une panoplie de personnages aux couleurs vives qui va éclabousser la candeur de son insouciance : un propriétaire dont la définition d’appartement meublé est très personnelle, une voisine hystérico-maniaque qui l’enferme pour une fuite d’eau, une esthéticienne preneuse d’otage, des chauffeurs de taxi tourmentés ou encore des miliciens aux méthodes étonnantes. En incarnant ce panorama de personnages, Raymond reconstitue sa propre identité tout en essayant d’en obtenir une en France malgré les méandres administratifs et les préjugés culturels.
L’idée ne réside pas dans l’exotisme, ni dans le choc des cultures mais plutôt dans la découverte de soi et dans l’acceptation de l’autre qui est autre.
Du point de vue de l’écriture, ce texte s’appuie sur plusieurs dimensions temporelles et spatiales, il interroge ainsi la valeur du souvenir et utilise les outils du théâtre pour brouiller les pistes. Le vocabulaire est simple, la langue directe et le langage multiple, « un vrai taboulé, yani, à la libanaise… ».
Le texte a reçu le soutien de l’association Beaumarchais-SACD
Une partie du texte a été jouée au Festival IN d’Avignon dans une mise en scène de Jean-Christophe Dollé.
Durée : 1h