HOLLANDE AU LIBAN ? LA VOLONTE EST LA MAIS PAS L’ANNONCE OFFICIELLE
Le Président François Hollande se rendra-t-il au Liban à la mi-avril dans le cadre de son périple proche-oriental ?
L’information diffusée hier par un quotidien panarabe n’a été ni confirmée ni démentie par le service de presse de l’Elysée qui s’est contenté de dire qu’à ce stade, il ne peut rien nous dire…
On sait que le projet du Chef de l’Etat de se rendre à Beyrouth a déjà été évoqué puis ajourné plus d’une fois et que l’idée est encore à l’ordre du jour. Depuis que M. Laurent Fabius avait affirmé, avant son départ définitif du Quai d’Orsay, que conséquemment à la visite officielle en France du président iranien Hassan Rohani des rencontres franco-libanaises à un niveau élevé pourraient favoriser une sortie de crise au Liban par le fait d’une volonté commune de Paris et de Téhéran d’aider ce pays ami.
Pour en revenir au calendrier des voyages présidentiels du mois d’avril, il débutera par un déplacement à Washington ces deux prochains jours suivi, vers le 15 par une tournée moyen-orientale en Egypte, en Jordanie et au sultanat d’Oman. Mais en raison de l’état de santé du sultan Qabous, l’étape omanaise aurait été annulée avec une possibilité de la remplacer par un court séjour au Liban.
Mais les choses ne semblent pas encore claires, semble-t-il , en ce qui concerne Beyrouth où le climat politique et la situation militaire invitent à la prudence.
C’est justement le ton de la réaction élyséenne à l’information de mardi sur une prochaine visite au Liban du Président Hollande.
Comprendre que les conseillers du Chef de l’Etat français préfèrent retarder pour quelques jours l’annonce d’un tel événement. Et attendre encore pour acquérir éventuellement la certitude que les hauts responsables libanais auront quelque chose à dire à l’illustre visiteur. Sans se faire trop d’illusions sur ce point précis étant donné l’état de délabrement du pas du cèdre.
Il reste une forte volonté française d’exprimer fortement en ces moments difficiles un soutien et une solidarité avec ce pays dont l’armée se bat en première ligne contre le terrorisme.