
A l’initiative de la Présidence de la République de Turquie, une conférence sur le thème « Un monde plus juste est possible » s’est tenue récemment à Paris avec un panel regroupant des personnalités françaises et turques qui ont abordé divers aspects d’un thème cher au Président Erdogan, à savoir l’urgente nécessité de réformer l’ONU et ses diverses institutions.
En guise d’ouverture, un message vidéo de M. Fahrettin Altun, responsable de la communication à la Présidence turque et une présentation des intervenants par Mme Selale Saritayli-Alvado, conseillère à la communication près l’ambassade du Turquie qui a souligné au passage la nécessité de contribuer à un débat sur la réforme des institutions internationales dans le cadre d’une vision prônant « un monde plus juste » afin de modifier le fonctionnement de ces institutions grâce à un système multilatéral inclusif plus transparent et responsable.

Le modérateur du panel, M. Erman Akilli de l’université Haci Bayram Vali a tout d’abord proposé l’entrée de la Turquie au Conseil de Sécurité de l’ONU dans le cadre d’une refonte de cet organisme, qualifiant son pays de « candidat parfait en raison notamment de sa situation géographique.

Autres intervenants : Mme Alexandra Novosselof, chargée de recherche au Centre Thucilyde de l’Université de Paris II – Panthéon Assas, M. Oktay Tanrisever du département des relations internationales de l’Université technique ( turque) du Moyen-Orient, Mme Caroline Galacteros, fondatrice et présidente du groupe de réflexion « Géopragma », M. Gultekim Yildiz de l’Université de la Défense Nationale et Mme Ellen Waslyna, fondatrice et présidente de l’Institut Forum du Trocadéro.
Ils ont abordé le thème de la conférence sous ses divers aspects dénonçant certaines carences dans le fonctionnement de l’ONU et des abus d’utilisation du droit de véto détenu exclusivement par les membres permanents du Conseil de Sécurité.
Un documentaire intitulé «Devrim » (Révolution) a été projeté en guise de clôture.