Conférence-débat à Paris du gouverneur Riad Salamé

Conférence-débat à Paris du gouverneur Riad Salamé :  Explication de textes sur les secousses du secteur bancaire

Paris, d’Elie MASBOUNGI

Riad Salamé a été nommé pour la première fois à la tête de la BDL en 1993. Son mandat a, depuis, été renouvelé à quatre reprises. Mohammad Azakir/Reuters

A l’invitation de la « HALFA », association d’hommes d’affaires libanais en France, le gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé a donné mardi une conférence-débat avec la participation d’environ 150 personnalités françaises et libanaises représentant divers secteurs de l’économie et de la finance ainsi que des diplomates dont l’ambassadeur du Liban, M.  Rami Adwan et le chef de la délégation permanent  libanaise à l’UNESCO, l’ambassadeur Khalil Karam.

Après les hymnes nationaux libanais et français et des mots de circonstance prononcés par le président de la HALFA, M. Antoine Menassa et l’ambassadeur Adwan, le gouverneur Salamé est monté à la tribune pour faire le point de la situation financière et monétaire et rappeler l’importance du rôle de la BDL dans les moments de crise dont celle qui a secoué le Liban suite à la démission du Président Saad Hariri qui est revenu sur sa décision.

L’ingénierie financière mise en place par la Banque du Liban qui « vite au pays et aux marchés de graves problèmes, le maintien de la stabilité grâce à la liquidité assurée, le contrôle des taux, le gouverneur s’est voulu rassurant tant lors de son exposé qu’à l’heure des questions posées par les invités français.

Il a été question également des banques libanaises et de leur rôle dans le maintien d’une économie solide, du flux d’argent provenant de la diaspora libanaise qui n’a pas été affecté par la tension entre Beyrouth et Riyad en raison de la présence militaire du Hezbollah au Liban et d’autres pays de la région.

Salamé a répondu encore une fois avec le calme qu’on lui connaît sur les récentes accusations portées par le ministre saoudien des affaires étrangères incriminant les banques libanaises pour financement de réseaux terroristes. Rappelant au passage le dispositif mis en place sur la place de Beyrouth pour lutter contre le blanchiment d’argent.

Il a enfin rappelé que la BDL incite depuis un bon moment les banques  à favoriser le se secteur de l’habitat, d’encourager la recherche et le secteur du digital a déjà généré , a-t-il dit, 60.000 emplois et s’est montré optimiste  pour la tenue de la 4e conférence de Paris pour soutenir le Liban