L’ANNÉE 2026 OU L’ÉTAU SUR LE LIBAN ET LA SYRIE

Après la paix éphémère apportée par Léon XIV et la trêve des confiseurs, le Liban se retrouve dans la tourmente, entre la révolte des déposants chez les banquiers véreux et le dilemme du désarmement du Hezbollah avant la date-butoir de décembre.

Comment parer aux terribles bombardements israéliens pour « punir» en même temps le Hezbollah et l’armée libanaise qui « entravent » l’élargissement la zone de sécurité de l’Etat hébreu jusqu’aux portes de la capitale ?.

Punir également le gouvernement de Beyrouth pour sa « carence politique ».

Encore des jours noirs et des nuits blanches en attendant des mains tendues qu’on ne voit pas venir ou un miracle déjà venu et qui ne vient qu’une fois.

En cette fin d’année, le climat de deuil dans une grande partie du Liban et l’ambiance festive dans une autre ne font qu’attiser entre les Libanais une haine jamais atteinte même aux temps les plus sombres de la « guerre incivile » de 1976-1990.

Le changement en Syrie, ses répercussions sur le voisinage et l’instabilité ambiante ne sont pas faits pour apporter paix et prospérité au voisinage.

Il serait naïf de croire que le tandem Liban-Syrie pourrait échapper au terrible étau de la domination par Israël sur le sud des deux pays et du contrôle par la Turquie du nord-syrien, d’est en ouest. 

Les deux occupants étant visiblement soutenus par Washington pour concrétiser son « remodelage de la région » et assurer aux habitants de la «Terre Promise » par acte foncier divin de longues années de paix, de stabilité et de prospérité.

Il faudrait par ailleurs être béatement optimiste pour croire que ce dépeçage n’apporterait pas la paix et la stabilité à Israël qui vient de choisir le bon moment pour annoncer, à coups de centaines de milliards, son entrée avec ses technologies de pointe dans le club des pays producteurs d’armement.

Et cela ne laisserait à la Syrie (regardez la carte…) que le triangle sunnite Damas-Homs-Hama encore en ébullition. Sans Alep revendiqué publiquement et plus d’une fois par le néo-ottoman Rajab Tayyeb Erdogan.

Tout cela laisserait le Liban dans une anarchie sans fin faite  de migrations, d’émigrations et d’exodes . 

Pour le punir d’avoir osé dire un jour qu’il serait le dernier pays à reconnaître l’Etat d’Israël.

                                                                                                                          E.M.