Foulant de leurs brodequins crasseux les préceptes sacrés de l’islam, les hordes lâchées par « Al Golani » pour ramener la Syrie dans le droit chemin et libérer son peuple de la dictature impie des Assad, ont pillé et incendié les principales localités du nord-ouest du pays.
Les hommes abattus, les femmes violées et emmenées en captivité payaient en fait le prix d’une opération punitive visant un groupe du « régime alaouite » vaincu.
En quatre jours, des centaines de victimes innocentes devaient payer et servir d’exemple pour que l’ordre nouveau soit respecté.
De quoi calmer les ardeurs des supporters des tueurs de « l’Etat Islamique » devenus défenseurs de la démocratie occidentale. Et faire réfléchir les têtes bien pensantes de Paris, Londres et New-York qui hier encore criaient victoire promettant au peuple syrien des lendemains enchanteurs.
Revirement éclair donc des maîtres-diplomates européens qui réclament maintenant enquêtes et sanctions contre ces soldats de Dieu égarés.
Vif embarras d’Ahmad Al-Chareh alias « le Golani » tout récemment sanglé en costume-cravate qui promet un châtiment exemplaire pour les coupables « fussent-ils ses proches »…
Mais le rêve semble tourner au cauchemar et la Syrie risque une guerre civile pire que celle du voisin libanais. Un voisin où le « Hezbollah » refuse, malgré les dires de son secrétaire général, tout désarmement et même de le renforcer « pour ne pas connaître le sort du cousin alaouite ».
Une spirale infernale qui menace donc les pays-frères à la grande satisfaction des stratèges israéliens qui n’auraient pas mieux fait pour connaître une bonne décade de paix et de tranquillité.
E.M.