Par Elias MASBOUNGI LE DEAL DU GENDRE… DANS L’IMPASSE Le gendre (pas le nôtre mais celui de la Maison Blanche) a visiblement adopté le style et les méthodes de son chef. Négocier sans compter comme dans le business. Avec la barre la plus haute possible d’abord. C’est ainsi que débutent ces tractations. Combien coûte la solution du problème palestinien ? Avec qui y travailler et quel en serait le budget et qui va parler avec qui ? Les principaux alliés d’abord, c’est à dire les plus proches « associés », MBS et MBZ puis M6, Sissi et les autres… Mobilisation des médias aux ordres, distribution de trillions pour l’instant virtuels avec prise de pouls d’un côté et sondage de l’autre. Dans les faits, la tâche paraît plus dure et la situation plus complexe puisqu’il ne s’agit ni de retrait ou cession de territoires ni de compensations comme il est de coutume dans de tels cas. |
Il y a là spoliation et préjudice soulignés par de résolutions onusiennes intangibles. Il y a aussi un axe adverse allant de Moscou à Pékin via Téhéran et Ankara. Et pour y faire face il ne suffit pas de changer de Satan Khamenei contre Kim pour faire avancer ce processus qui ignore les peuples. Il faudra surtout que le médiateur soit crédible donc objectif et neutre et non un soutien notoire de la partie israélienne. Autant dire que le « deal du siècle » du super diplomate Jaryd Kushner se trouve dans une impasse paralysante. Enfin, le gendre de la Maison Blanche devrait éviter de mettre en difficulté la campagne du renouvellement du mandat de Donald Trump. Donc éviter le moindre faux pas et trouver une autre approche. Avec des « associés » neutres et indépendants. Il en trouvera en cherchant bien. Reste à savoir si ceux-ci qui ont mille fois déjà exprimé leurs vues sur le « problème du siècle » dans le cadre des Nations-Unies accepteraient de sortir de leur objectivité. |