Logo CHREDOCONFERENCE PATRIMOINE EN DANGER : DU PATRIMOINE TRADITIONNEL AU LIBAN AU PATRIMOINE EN DANGER AU MOYEN ORIENT – FOCUS SUR LE PATRIMOINE DES CHRÉTIENS D’ORIENT

Les conflits armés et la guerre, les séismes et autres catastrophes naturelles, la pollution, le braconnage, l’urbanisation sauvage et le développement incontrôlé du tourisme posent des problèmes majeurs aux sites du patrimoine mondial. Ils peuvent mettre en danger les caractéristiques pour lesquelles un site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Ces sites en danger peuvent être en situation de « péril prouvé », quand il s’agit de menaces imminentes spécifiques et établies, ou en situation de « mise en péril », quand ils sont confrontés à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur leurs valeurs de patrimoine mondial.

En 2013 ; Au total, trente « biens culturels » à valeur universelle, « chefs d’œuvre du génie créateur humain », sont considérés « en péril » – certains depuis plusieurs années – sur les 745 biens culturels répertoriés au titre du patrimoine mondial – avec les biens naturels, 962 sites ont le label Unesco. En plaçant ces icônes sur sa « Liste en péril », l’organisation onusienne veut alerter sur leur état de conservation et mobiliser les soutiens afin d’en assurer la sauvegarde.

Au SENAT, M. Alain Marc attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur le devenir du patrimoine des chrétiens d’Orient. Si le drame des chrétiens d’Orient est d’abord humain, il a également des implications patrimoniales. L’institut du monde arabe a consacré le 6 février 2014 un colloque au patrimoine des chrétiens d’Orient, patrimoine en danger. Ce patrimoine concerne non seulement l’architecture et les sites archéologiques mais également des bibliothèques, des fonds d’archives, des mobiliers liturgiques, des icônes, etc. Il souhaite connaître les mesures qui pourraient être prises afin de sauvegarder ce patrimoine important pour la mémoire du monde. 

La France a proposé l’élaboration par les Nations unies d’une charte d’action autour de quatre volets dont l’un est la lutte contre l’impunité pour les auteurs des crimes – certains étant constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité – qui mettent en péril la diversité au Moyen-Orient et son patrimoine plurimillénaire.