Oui, l’université française est bien une priorité de l’islam politique et de ses collabos d’extrême gauche. L’édito de Michel Taube
Mais à quoi sert la loi sensée raffermir les principes républicains (et nous sauver au passage de l’islam politique) si la société (par la voix institutionnelle du CNRS et le magma volcanique des réseaux sociaux) ferme les yeux sur la gangrène islamiste qui gagne notamment l’université ?
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a donc osé évoquer « l’islamo-gauchisme » qui « gangrène » les universités françaises. Elle n’a que trop de raisons d’être convaincue que sous couvert de recherche, l’obscurantisme et le séparatisme y progressent et prospèrent. La ministre a demandé une enquête au CNRS pour faire « un bilan de l’ensemble des recherches qui se déroulent dans notre pays », provoquant l’ire de la gauche et plus encore de la France prétendument insoumise, qui s’obstine à nier l’existence d’un courant dévoyé, raciste et séparatiste de l’islam.
La ministre s’est sans doute appuyée sur une tribune publiée par Le Monde en octobre 2020, dans laquelle une centaine d’universitaires, professeurs et chercheurs, de sensibilités diverses, et parmi les plus respectés comme Gilles Kepel et Marcel Gauchet, déploraient le silence de leurs pairs devant « l’avancée de l’islamisme et des idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales ».
Le CNRS répond à la ministre que l’islamo-gauchiste, également dénoncé par Jean-Michel Blanquer, n’a « aucune réalité scientifique ». Quelle méprise ! Il est une réalité politique, celle de l’alliance objective entre l’islam politique et l’extrême gauche. Son étude relève bien des sciences politiques et le nier revient à mettre, une fois encore, la poussière sous le tapis.