FOCUS : sur ce que certains proposent pour sensibiliser à l’environnement, pour préserver et sauver le patrimoine en danger en particulier dans les territoires en situation de conflit armé. 

FOCUS : sur ce qui se dit sur les corrélations entre les effets du changement climatique et les situations de tension ou de conflits, sur la criminalité environnementale aujourd’hui reconnues par une grande majorité des gouvernements et des experts.

Logo EAEOL’Organisation Euro-Arabe de l’Environnement est une organisation non gouvernementale de l’environnement, international, indépendant et à but non lucratif qui suit aucune tendance politique ou religieuse particulière et est domicilée en Suisse.
L’Organisation euro-arabe de l’environnement (EAEO) vise à aider les pays arabes et européens à surmonter les obstacles qui entrave l’élimination des polluants de tous types terrestres, maritimes et aériens environnement, en plus de la coopération environnementale enracinement profond entre entre l’arabe et l’Europe côtés, en plus de la sensibilisation de l’environnement dans toutes les couches de la société et le renforcement du rôle de la santé environnementale dans l’élimination des maladies de l’environnement associé.

fleche2[1]UN AJOUT AU TEXTE DE LA « DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HUMANITE »

et UN PARTENARIAT AVEC TRILOGUE20151104_171807


imgresLA PROPOSITION DE LEBANON MOUNTAIN TRAIL

UN SENTIER « GR » créé et balisé par LMT et DEUX RANDONNEES par an POUR SENSIBILISER (printemps et automne). Le sentier traverse le Liban du sud au nord au cœur des « montagnes druses, chrétiennes, musulmanes » et des villages et a pour vocation de rassembler les communautés, de rapprocher, élargir, soutenir les possibilités économiques dans les zones rurales à travers un tourisme environnemental et social responsable, et aussi de rappeler aux libanais l’importance de préserver leur patrimoine naturel.

L’EAU EN PARTAGE : le WAT –  Un exemple de partenariat entre LTMA et USAID Liban

Basé sur le travail de terrain préliminaire réalisé par l’équipe LMTA avec l’aide de randonneurs, des menaces suivantes sur les sources en eau de montagne ont été identifiées : urbanisation et construction incontrôlées; pompage d’eau illégal; mauvaise gestion des infrastructures publiques de l’eau, irrigation excessive des pâturages.  LMTA a développé en partenariat avec USAID Liban un programme de coopération visant à la sensibilisation des ressources en eau et de sa préservation : le « WAT – Water Awareness on the lebanon mountain Trail  ». En Septembre 2012, l’USAID a signé avec l’LMTA, un accord de coopération de deux ans (CA), d’un montant de 179,663.00 $ pour la mise en œuvre du projet WAT. VOIR LA VIDEO Ci-après


imgresLA CRIMINALITÉ ENVIRONNEMENTALE

La criminalité environnementale est un problème international grave et croissant, et qui prend de nombreuses formes différentes. D’une manière générale, la criminalité de la faune est l’exploitation illégale de la flore et de la faune sauvages de la planète, alors que les crimes de la pollution est le commerce et l’élimination des matières résiduelles et dangereuses en violation des lois nationales et internationales.

En plus de ces crimes clairs et présents, de nouveaux types de crimes contre l’environnement émergent, tels que le commerce de carbone et la criminalité de gestion de l’eau.

Réseaux criminels organisés

La criminalité environnementale est pas limité par les frontières, et peut affecter l’économie, la sécurité d’une nation et même son existence.

Une proportion importante de la faune et la pollution crime est réalisée par des réseaux criminels organisés, attirés par le faible risque et la nature des profits élevés de ces types de crimes.

Les mêmes itinéraires utilisés pour la contrebande de la faune à travers les pays et les continents sont souvent utilisés pour la contrebande d’armes, de drogues et de personnes. En effet, la criminalité environnementale se produit souvent main dans la main avec d’autres infractions telles que la fraude de passeport, la corruption, le blanchiment d’argent et assassiner.

La réponse d’INTERPOL

Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, il y a un besoin pour une stratégie internationale pour faire face à ce type de crime. Comme la seule organisation ayant pour mandat de partager et de traiter l’information criminelle à l’échelle mondiale, INTERPOL est particulièrement qualifié pour diriger ces efforts.


imgres logointerpol Novembre 2015 : Sécurité et des criminalités environnementales. En partenariat avec Nîmes Métropole et les services d’Interpole, le Forum International des Technologies de la Sécurité (FITS) a organisé les 9 et 10 novembre derniers son premier colloque sur le thème de la sécurité et des criminalités environnementales.

Selon Interpol, l’organisation mondiale de police qui regroupe 190 pays membres, le crime environnemental représenterait à ce jour la 4e source de revenu du crime organisé, estimé à 70 milliards de dollars. Trafic de déchets ou d’espèces sauvages protégées, pollutions maritimes ou atmosphériques, déforestation et commerce illégal de bois tropicaux, les crimes contre l’environnement peuvent avoir des conséquences directes et indirectes de grande ampleur sur l’environnement bien sûr, mais aussi sur la santé, l’économie d’un pays. Sur le terrain, force est de constater que dans de nombreux cas avérés, la justice se retrouve démunie, souvent incompétente en la matière ou manquant de données économies pour évaluer le préjudice. la première édition du FITS donnera lieu à des échanges entre experts des forces de l’ordre mais aussi avec des acteurs industriels, susceptibles d’apporter des solutions technologiques pour mieux lutter contre ces crimes. Dans le secteur des déchets, le transport illégal de DEEE a défrayé la chronique ces derniers temps, mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. Le vol de métaux sur les chantiers d’entreprises, les voies de chemin de fer, les centres illégaux de traitement des VHU, l’enfouissement illicite de déchets dangereux, les exportations illégales de déchets figurent aussi sur la liste. Sans compter le préjudice économique énorme pour la société, rappelle Patrick Kornberg, président de la branche non ferreux de Federec. La coopération en France est forte entre les organisations professionnelles et les services de l’État (ministères, gendarmerie, police…). Pour autant, déplore la fédération des recycleurs, peu de condamnations et sanctions au final. En France, on dénombre chaque année environ 70 000 infractions (toutes catégories confondues) mais seulement 7500 condamnations. En cause : l’absence de données économiques sur le préjudice, la complexité des affaires, le manque de formation des magistrats, l’insuffisance des moyens pour l’application du droit. Un rapport sur ce sujet vient d’être remis au ministère de la justice. L’objectif : éclairer sur ce type de crime afin de le sanctionner à sa juste valeur et intégrer l’environnement dans le code pénal. Au delà des discussions entre experts sur les actions possibles à développer ou à améliorer, le FITS espère faire de cette édition nîmoise, la première d’une longue série qui débouchera sur des opérations concrètes et des alertes à l’échelle européenne et internationale.


RISQUE CLIMATIQUE ET TERRORISME ?

  • Quel lien entre le changement climatique et la guerre ? – 14 avril 2014 /François Gemenne – Ecouterfleche2[1]http://www.reporterre.net/IMG/mp3/Gemenne2012.mp3
  • Terrorisme : et si on cherchait les causes du côté du changement climatique – 23 janvier 2015 / Barnabé Binctin 
  •  « Conséquences du dérèglement climatique pour le Ministère de la défense » – Rapport IRIS, juin 2014
  • Pour un Livre vert de la Défense ? Proposé par Leila Aïchi, vice-présidente de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat : « Aujourd’hui, les conflits puisent trop souvent leurs racines dans les crises environnementales ou énergétiques. Le dérèglement climatique associé aux crises écologiques est d’ores et déjà annonciateur de conflits inédits dans l’histoire de l’humanité. (…) Si la question environnementale peine à émerger comme donnée stratégique dans le domaine de la défense, c’est que le monde politique a eu, jusqu’ici, peu d’appétence pour l’écologie.(…). » Lire le livre vert de la Défense 
  • « Climat, facteur majeur d’instabilité ! » Les lundis de l’IHedn – Conférence du 24 novembre 2014 avec Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète.

    « Le dérèglement climatique n’est pas un enjeu universel comme les autres. Il conditionne et aggrave les menaces de tous ordres qui pèsent déjà sur notre planète. Les corrélations entre les effets du changement climatique et les situations de tension ou de conflits sont nombreuses et sont aujourd’hui reconnues par une grande  majorité des gouvernements et des experts. Même si le lien entre climat et sécurité fait débat, il serait imprudent et irresponsable de ne pas voir l’essentiel :
    si le dérèglement climatique n’est pas contrôlé, notre monde deviendra de plus en plus dangereux et conflictuel. Le problème doit être traité comme un enjeu  majeur pour notre sécurité et notre défense. »