Aux entretiens politiques Hollande Rohani : LE LIBAN A BENEFICIE D’UNE CONVERGENCE DE VUES INEDITE
Les deux pays se considèrent comme étant nos amis et soutiennent notre indépendance et notre souveraineté
Le Liban aura eu droit à plus que des « non dits » lors du Sommet Hollande-Rohani qui a clôturé hier à l’Elysée la visite officielle du Chef de l’Etat iranien.
Les deux présidents en effet ont consacré au Liban des déclarations convergentes au cours de leur conférence de presse conjointe en fin de matinée.
Du tour d’horizon de la conjoncture politique au Moyen-Orient et dans le Golfe, MM. Hollande et Rohani , l’arrêt sur le Liban reflété une volonté commune d’apporter leur soutien le plus ferme à notre pays. Notamment lorsque le Président iranien a dit que son pays et la France se considèrent comme étant des amis du Liban avant que son homologue français affirme que Paris et Téhéran souhaitent et veulent que le Liban sorte de sa crise et que sa souveraineté et son indépendance doivent être renforcés par tout le monde dans le respect de la volonté libanaise.
Il faut que le Liban puisse sortir de sa crise, qu’il rétablisse et renforce ses institutions, a dit en substance, faisant allusion au blocage interne en réaffirmant à son tour que le Liban est un ami de la France et de l’Iran.
Des propos des deux présidents, on avait l’impression que leurs vues sont plus proches qu’au sujet de la Syrie ou de l’Irak, par exemple. Puisque chacun d’eux a exprimé sur les deux voisins du Liban des opinions et des positions plus éloignées sinon qu’il faut à tout prix recourir au dialogue et éviter l’usage de la force.
Toujours sur le Liban, les deux présidents ont indiqué qu’ils ont chargé leurs ministres des affaires étrangères respectifs (qui s’étaient longuement réunis auparavant) de se concerter en permanence pour maintenir la ligne favorisant le dialogue. Tant sur le Liban que sur les autres points chauds de la région.
Le Président iranien devait indiquer lui aussi que son pays appelle constamment toutes les parties libanaises à unir leurs vues et leurs efforts pour sauver leur pays en comptant sur leurs amis dans la région et dans le reste du monde.
Pas plus d’informations sinon des échos sur les pourparlers politiques franco-iraniens qui affirment la volonté des deux chefs d’Etat de maintenir et de renforcer leurs relations, après avoir tourné la page sur une période tension.
Ces mêmes échos mettent en relief la convergence des vues françaises et iraniennes sur le fait qu’une normalisation suivie d’une solution au Liban peut désamorcer les crises environnantes et apporter la preuve que c’est par les solutions politiques que l’ensemble de la zone pourra retrouver la stabilité et la prospérité.