A trois jours de la visite de Hollande à Beyrouth….

WP1-Orient le JourA trois jours de la visite de Hollande à Beyrouth : JEAN-MARC AYRAULT ET SIGRID KAAG REAFFIRMENT LE SOUTIEN DE LA FRANCE ET DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE AU LIBAN

Paris réitérerait son soutien à un candidat présidentiel consensuel

Cela a tout l’air d’une sorte de prélude diplomatique à la visite du Président François Hollande au Liban Tant pour le «timing » que par le contenu.

jma_page_ministres_cle8f2911imgresIl s’agit de la rencontre hier du  ministre des Affaires étrangères et du développement international  avec  Mme Sigrid Kaag, coordinatrice spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour le Liban qui a été reçue au Quai d’Orsay.

Un communiqué diffusé par le service de presse du « Quai » indique que M. Ayrault a réaffirmé le soutien de la France au Liban et à ses institutions et en particulier aux forces armées « face aux défis intérieurs et régionaux majeurs auxquels est confronté le pays ».

Communiqué ajoute : « Avec le groupe international de soutien au Liban et la communauté internationale, la France appelle les principaux acteurs politiques libanais à dépasser leurs divisions pour permettre au plus vite l’élection d’un président de la République et le fonctionnement normal de ses institutions ».

Toujours selon le communiqué, diffusé en f ait dans le cadre du point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay, le ministre a évoqué avec son invitée la « coopération étroite entre la France et les Nations Unies, notamment au sein de la force intérimaire de l’ONU ainsi que l’aide  de la communauté internationale au Liban qui accueille plus d’un million de réfugiés syriens ».

Selon un responsable proche de l’Elysée et du Quai d’Orsay, cette rencontre entre le ministre Jean-Marc Ayrault et une haute représentante de l’ONU au Liban n’est pas chose courante, d’autant qu’elle intervient à trois jours du voyage du Chef de l’Etat français à Beyrouth. On peut en conclure, a ajouté ce responsable, que les questions évoquées constitueront des sujets principaux à l’ordre du jour des réunions du Président Hollande avec les responsables libanais.

Avec, en plus des autres points à débattre, notamment les causes du blocage de l’élection présidentielle et les retombées du conflit syrien sur le Liban.

Sur le point précis de la vacance au sommet de l’Etat, la France s’interdira, bien entendu d’exprimer un avis sur le profil du futur Président sinon répéter qu’il devra être consensuel, ce qui n’a pas été facile de trouver parmi les candidats actuels.

Un diplomate arabe en poste à Paris est allé jusqu’à dire que lors de ses entretiens à Beyrouth, le Président Hollande pourrait laisser entendre que si cette impasse venait à perdurer, il serait logique de chercher une personnalité apolitique qui pourrait obtenir sinon un soutien unanime du moins un défaut de  véto de la part des forces politiques qui s’affrontent dans cette bataille déterminante pour la survie du pays du cèdre.

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