Tout le monde s’y attendait…
Les uns impatiemment, avidement ou évidemment.
Mais l’éléphant de la Maison Blanche a pris de court tous les pronostics par son énorme démarrage.
Hier l’Ukraine, aujourd’hui Gaza, Damas et demain Le Canada, le Groenland et le Panama.
Partout le même punch vite atténué par une suite d’échanges, de feintes et de promesses illusoires.
Mais toujours l’énormité de la surprise et de la méprise.
Sans rappeler la première manche de la Maison Blanche, les joutes du Congrès et du Capitole, disons que le nouveau maître du nouveau monde a imposé sa méthode laissant le Globe et ses habitants dans la peur et l’incertitude du lendemain.
Avec la certitude que tout s’achète et se vend si l’on s’entend sur le prix, le mode de paiement et la monnaie.
Est-Ouest, monde libre ou libéral, gauche-droite, toutes les valeurs se retrouvent dans la même corbeille, embrouillées, entremêlées.
De quoi rendre fous dirigeants et experts de tout poil, compétences et niveaux confondus.
De mémoire d’historien, de politicien ou de politologue on n’avait vécu des moments pareils.
Le lithium de l’Ukraine, le pétrole de Gaza, les glaciers du Grand Nord, toutes les richesses du sol et du sous-sol sont négociables.
Pour parvenir à ses fins, le « Roi du Monde » procèderait aux retournements les plus spectaculaires.
On a d’ailleurs vu tout récemment un revirement suivi d’un volte-face en Ukraine et à Gaza.
On en connaîtra d’autres surprises sur d’autres scènes.
Aberrant pour le commun des mortels mais compréhensible et prévisible pour des leaders qui ont fait leurs griffes dans le monde des affaires avant d’entrer en politique pour y appliquer les mêmes méthodes.
Attention…la trompe du pachyderme veut et peut tout emporter sur son passage.
Avec la complicité de l’ours et, demain, la passivité du dragon.
E.M.