Patrick Karam : Radicalisation islamiste dans le sport, le gouvernement fait dans la demi-mesure

Radicalisation islamiste dans le sport, le gouvernement fait dans la demi-mesure

Patrick Karam, docteur en science politique et vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des Sports, des Loisirs, de la Jeunesse, de la Citoyenneté et de la Vie associative déplore la faiblesse de la réaction du gouvernement face au phénomène extrêmement préoccupant de la radicalisation islamiste, notamment dans le sport.

En effet, 12,5 % des radicalisés inscrits sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) sont dans des clubs ou des associations sportives, soit en tant qu’adhérents, soit en tant qu’encadrants ou dirigeants. Dans certains clubs se développe le communautarisme qui parfois précède la radicalisation. Certains signaux faibles peuvent et doivent alerter et entrainer une intervention urgente, notamment lorsqu’ils se cumulent.

Le refus d’avoir un éducateur féminin, de serrer la main aux femmes ou encore de s’entrainer avec elles, (ou vice-versa). Des tenues vestimentaires couvrant le corps pour les femmes comme pour les hommes ou le port du voile, le refus de la douche ou le refus de la nudité sous la douche et parfois en l’imposant aux autres pratiquants, les prières sur le terrain ou dans les vestiaires, voire dans des salles spécialement mises à disposition, la modification des horaires d’entrainement pour le Ramadan ou pour la prière du vendredi, l’exclusion ou la marginalisation des femmes ou des non musulmans, le refus de salut du fondateur de la discipline en judo par exemple… LIRE LA SUITE