En vertu de contrats sur le point d’être signés entre hommes d’affaires congolais et libanais : ALLER SIMPLE BEYROUTH-KINSHASA POUR NOS ORDURES MENAGERES
Les ordures ménagères libanaises seraient expédiées en RDC (Congo Kinshasa) dans le cadre d’un accord en cours de finalisation entre des hommes d’affaires libanais et congolais avec l’aval de politiciens des deux pays.
Telle est l’incroyable information parue sur le blog d’une personnalité congolaise installée au Canada et reprise par des sites et publications africaines, ce qui a soulevé une vague d’indignation ressentie même au niveau d’ONG américaines spécialisées.
Le pot aux roses – si l’on peut utiliser ici cette expression – a été découvert il y a juste quelques jours par le site afro-canadien de Djamba Yohé sous le titre « Bientôt les ordures de Beyrouth à Kinshasa et en RDC ».
L’article relate l’affaire des déchets domestiques libanais depuis août dernier et cite un « papier » paru dans notre journal sur les manifestations de rue de l’époque avant d’affirmer que les ordures de Beyrouth on trouvé leur destination finale et que des ONG canadiennes et US ont exprimé leur indignation à cet égard.
Ces mêmes informations précisent que les colis importés du Liban seraient débarquées ou même larguées près de villes où se trouvent des aéroports disposant de tours de contrôle pour les guider vers des zones inhabitées.
Ainsi, le contenu de nos poubelles seraient lâchées dans la nature dans le cadre d’accords que les autorités libanaises compétentes pourraient signer avec des sociétés écran pour ne pas dire « bidon »…
Le Congo, rappellent ces mêmes informations de presse, a déjà servi de dépotoir dans les années 92 à 94 durant la « crise du poulet nourri aux toxines déclarés non consommables en Belgique » puis lors de l’affaire du lait frelaté en Chine qui avait fini sur le grand marché de Kinshasa.
En tout état de cause et à en juger par les réactions à cette affaire aussi bien en RDC qu’à l’étranger, la responsabilité de l’accord éventuel libano-congolais est imputée à des autorités gouvernementales régionales du pays alors que ceux-ci en accusent des politiciens et hommes d’affaires proches de l’opposition.
Morale de l’histoire : le cabinet Salam devrait bien vérifier les offres dont il est saisi dans un souci de transparence et surtout s’assurer, avant de s’engager, sur la destination de nos ordures ménagères et leur traitement selon la convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets et leur élimination.