
Les rentrées politiques sont toujours difficiles, mais ce septembre 2025 bat tous les records en matière de risques et périls.
Dans une Europe ébouillantée, la France d’Emmanuel Macron osera proposer à l’Assemblée générale de l’ONU la pleine reconnaissance d’un Etat palestinien et en assumer les risques à l’intérieur et à l’extérieur de l’Hexagone.
Crise gouvernementale et possibilité de dissolution d’une part et danger de représailles israéliennes, d’autre part, pour crime de propagation d’antisémitisme de l’autre.
Au Moyen-Orient en voie de recomposition géo-politique, le calvaire de Gaza, l’annexion de la Cisjordanie, le démembrement de la Syrie, les tiraillements en Irak et l’éclatement du Liban sont autant de preuves de l’inévitable catastrophe.
Là, c’est le tandem israélo-américain qui est à la manœuvre pour diviser afin qu’Israël règne avec son peuple élu sur sa terre promise par acte foncier divin.
Pour l’instant, la bataille fait rage entre le duo précité et l’Iran que l’on veut doublement punir pour avoir arraché la cause palestinienne des mains arabes tremblantes et croiser le fer d’abord par alliés interposés puis directement sur le terrain.
Un combat inégal et désespéré face à la criminelle impassibilité du milliard et demi d’Arabo-Musulman qui attendent des lendemains qui chantent quel qu’en soit le prix.
Pendant ce temps, dans l’Orient-Extrême, 280 milliards d’individus se concertent pour savoir comment gérer eux-mêmes le monde de demain.
E.M.