On ne remerciera jamais M. David Lamy, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du Commonwealth, qui vient de sortir la plus grosse bourde de nos jours. Il promet à la Syrie et au Liban un avenir stable et…démocratique. Au même moment, les sanctions britanniques sur Damas sont levées pour les ministères de la Défense et de l’Intérieur.
Mais le chef de la diplomatie britannique omet de dire qu’en ce qui concerne la Syrie, cette tâche a déjà été confiée à des dirigeants « new-look » sortis des grandes universités islamique d’Erbil et de Tanaf avec, comme major de promotion, Ahmad Al-Chareh, l’actuel président syrien qui, après avoir enfilé son veston-cravate, qui s’est engagé sur un nouveau « chemin de Damas » pour libérer le pays de l’affreuse dictature des Assad.
Il passe également sous silence que le paradis promis a fait ses premiers pas sur le littoral méditerranéen et à Homs en massacrant au passage des habitants alaouites et chiites.
Un livre intitulé « La chute de Damas » dont l’édition française est promise pour bientôt révèle avec les détails les plus croustillants la formation d’une dizaine de dirigeants qui mèneront la Syrie, le Liban, la Jordanie, en l’Irak vers un nouveau « croissant fertile » islamique.
L’auteur de ce livre, Nidal Hamadé pour ne pas le nommer, explique que les maîtres-espions de Washington et de Londres estiment que leur tâche civilisatrice mènerait un affrontement armé entre l’Inde et le Pakistan (ce qui est déjà en cours) afin de déstabiliser le sous-continent asiatique et d’affaiblir la Chine.
En somme, l’implantation d’un nouveau monde islamique pour sauver les Musulmans des rigueurs de l’Islam… et aussi des affres de la dictature.
Comment ne pas penser au grand dessein anglo-américain qui vise à un demi-siècle de paix pour Israël.
Une paix qui ne tiendra pas face au danger démographique.
Mais c’est là un autre débat…
E.M.