BONNE ANNÉE QUAND MÊME

Edito : «Taëf » version française

Le Covid 19 qui connaît une aggravation par l’inconscience de fêtards, l’investiture de Joe Biden perturbée par une bande de hurluberlus, les crises au Moyen-Orient et en Afrique qui s’aggravent suffisent pour quitter 2020 sans regrets.

Mais l’année qui vient de commencer n’apparaît pas sous de meilleures auspices et c’est le moins que l’on puisse dire. La pandémie se répand encore plus rapidement et nous présente des variantes inquiétantes.

Mais il y a une contrepartie qui porte espoir : celle de l’organisation de la lutte contre ce fléau mondial et la certification de l’efficacité de vaccins certifiés.

Tout cela dépend de la prise de conscience et du sens de la responsabilité de tout un chacun.

A cet égard, on peut s’inquiéter de ceux qui pensent encore que « cela n’arrive qu’aux autres » et que les précautions qu’on leur demande ou impose aboutissent à la même mort…

Ceci implique un effort d’information et de pédagogie à l’échelon mondial. Et non seulement par une analyse des chiffres. Il faudrait que les spécialistes de toutes les disciplines médicales et les scientifiques du monde entier déploient de grands efforts pour souligner la gravité de ce mal du siècle qui ne reculera pas du seul fait du vaccin comme on pourrait le croire.

Seule une stratégie globale pourrait affronter le danger, ce qui semble encore loin. Les plans et stratégies à l’échelon des pays ne suffiront pas tant la mobilité et le mouvement des hommes et des matières s’accélèrent et s’avèrent difficiles à rationaliser.

Mais qui va le faire ? Qui va y croire ? Qui va s’y conformer ?