

Mme Raya Douk, élue il y a quelques mois présidente de l’Université
internationale de la Méditerranée, a réuni en Sardaigne, siège de cette
institution, les principaux acteurs de cette institution pour décider des
orientations et partenariats de l’année en cours et de 2024.
Dans une déclaration à l’issue de cette réunion, Mme Daouk – qui est
également présidente de l’association libanaise pour la protection des sites et
anciennes demeures – a évoqué les modèles des universités européennes
adhérentes ou qui feront partie de cette association dont l’initiative revient à
d’influentes personnalités sardes. Ceux-ci, a affirmé Mme Daouk, voudraient
fédérer les universités les plus modernes du pourtour méditerranéen ainsi que
de représentants prestigieuses institutions qui se sont distingué par leur
engagement culturel et éducationnel.
Il suffit de rappeler, a ajouté Raya Daouk, que Dante Aligheri, un des plus grand
poètes de l’Humanité, a cité Aboul Walid Mohammed ibn Ahmad Ibn Ruchd, un
des plus grands philosophes du monde arabe sans lequel l’humanité n’aurait
jamais connu Aristote ni Averroès, dépeint par Raphaël à l’école d’Athènes et
exposé dans la «Stanza della Segnatura », l’une des quatre salles du Vatican et
toujours représenté dans « Le Triomphe de Saint Thomas » d’Andréa di
Bonaiuto, dans la chapelle espagnole de Santa Maria Novella à Florence.
Evoquant au passage le grand Gebran Khalil Gebran, Mme Daouk précise
qu’avec l’équipe de L’U.I.M. il faudra mettre en place et développer cette
institution par le moyen d’accords de coopération mutilatéraux entre les
établissements d’enseignement supérieur des pays méditerranéens, du Proche
et du Moyen-Orient. Sur les thèmes de la science, de la culture, du patrimoine,
de la recherche et de la communication.
Ce travail sera fait, a encore dit Mme Daouk par le moyen de sièges situés dans
chaque pays et grâce à une structure polycentrique qui orientera les activités
dans les pays méditerranéens et dans le monde grâce à des expertises
mondiales.
L’U.I.M. se propose ainsi d’encourager la formation des jeunes à créer des
entreprises menant à une vision moderne de la société par le savoir, la culture
et le rapprochement entre les peuples.