ICI Beyrouth : À qui profite le crime ? par Fouad Zmokhol

Lorsqu’un crime se produit, la première tâche des enquêteurs est de se demander ‘à qui profite le crime?’ Une question qui les guidera tout au long de l’enquête.

Peut-on appliquer ce principe sur le crime économique libanais? Car c’est bien un crime, et des plus sordides, que de piller tout un peuple, avec ses institutions publiques et privées, ses entreprises…

Or on rappelle que l’État libanais enregistrait en 2018 près de 90 milliards de dollars de dette. Aujourd’hui, avec les multiples dévaluations, la dette ne vaut que 10 milliards – sur laquelle on a en plus déclaré en mars 2020 un défaut de paiement.

D’un autre côté, la charge financière incombant à l’État était démesurée, amplifiée en plus par cette nouvelle grille des salaires, devenue un chèque sans provision. Actuellement, la charge s’est réduite de 90%. LIRE LA SUITE