Le Figaro : Jean-René Van der Plaetsen: «Le Liban est un concentré de ce que nous vivons un peu partout dans le monde»

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Jean-René Van der Plaetsen. Stéphane Lavoué / Pasco / Le Figaro Magazine

entretien-jean-rene-van-der-Plaetsen-Le-Metier-de-mourirJean-René Van der Plaetsen: «Le Liban est un concentré de ce que nous vivons un peu partout dans le monde»

Par Alexandre Devecchio

Après un premier roman salué par le prix Interallié, le directeur délégué de la rédaction du Figaro Magazine confirme ses talents d’écrivain avec Le Métier de mourir. Une œuvre romanesque et littéraire qui nous replonge dans la guerre civile libanaise, mais aussi une réflexion puissante sur le choc des civilisations.

Avec Le Métier de mourir, vous entraînez le lecteur en 1985 le long de la frontière israélo-libanaise. Pourquoi ce choix?

J’ai souhaité raconter, à travers la forme romanesque, un épisode de ma vie qui m’a marqué en profondeur. J’ai en effet servi comme Casque bleu dans la Finul en 1985, année au cours de laquelle l’armée israélienne a procédé au retrait total de ses forces au Liban-Sud, qu’elle occupait depuis le début de l’opération Paix en Galilée en 1982. La nature ayant horreur du vide, les positions stratégiques abandonnées alors sur le terrain par Tsahal ont été aussitôt prises et occupées par deux milices chiites, Amal et le Hezbollah, qui se trouvaient être les plus puissantes dans cette partie du Liban.

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