

Les participants au premier sommet africain sur le climat ont appelé mardi à réformer le système financier international, afin d’alléger le fardeau de la dette qui pèse sur les pays africains et les empêche de développer leur « potentiel unique » d’énergies renouvelables.
Ce sommet historique vise notamment à attirer des financements internationaux pour des projets verts sur le continent africain, qui pourrait ainsi se développer économiquement tout en luttant contre le réchauffement climatique qui le frappe durement.
Mardi, les Emirats arabes unis, qui accueilleront la prochaine conférence de l’ONU sur le climat (COP28) en fin d’année, ont promis 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) d’investissement dans les énergies propres en Afrique.
Cette initiative doit permettre de développer 15 gigawatts d’énergie propre d’ici à 2030, a expliqué Sultan Al Jaber, qui dirige la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis ADNOC et la société gouvernementale d’énergies renouvelables Masdar.
Sultan Al Jaber, qui présidera également les discussions de la COP28, a également demandé une « remise à niveau complète de l’architecture financière mondiale qui a été construite pour une autre époque », afin notamment de « réduire le fardeau de la dette » qui paralyse de nombreux pays.
Après avoir exhorté le monde à faire de l’Afrique « une superpuissance des énergies renouvelables », le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi appelé à une réforme de ce système « dépassé, injuste et dysfonctionnel ».