Plus de 40 réunions bilatérales ont initié des partenariats entre entreprises hexagonales et talents libanais

WP1-Orient le JourOrganisé par la Chambre de commerce franco-libanaise : SEMINAIRE SUR LES OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT DANS LES T.I.C. ET LE NUMERIQUE

Plus de 40 réunions bilatérales ont initié des partenariats entre entreprises hexagonales et talents libanais

Logo CCFLReprise, sur les chapeaux des roues, des activités de la Chambre de commerce franco-libanaise avec le séminaire sur les opportunités d’investissement dans le  numérique et les T.I.C.

Jeudi 17 mars, au 7e étage de la Maison de l’UNESCO, place Fontenoy, plus d’une centaine de professionnels français et libanais du monde de l’investissement du  secteur du numérique et des techniques de la communication ont traité de l’innovation, des possibilités d’investissement dans ce secteur avant-gardiste qu’on a du mal à suivre tant l’innovation y est rapide et continue.

Conférences dans la matinée en deux panels de trois allocutions pour cerner et promouvoir les espaces d’une coopération franco-libanaise où notre pays a des talents et des compétences à revendre et où le partenaire français est preneur, tant il connaît et apprécie le génie créateur des héritiers des dignes héritiers de la Phénicie.

Dans les premiers rangs du public, l’ambassadeur Khalil Karam, chef de la délégation permanente du Liban à l’UNESCO qui a largement contribué à la réussite de cet événement, le chargé d’affaires libanais Ghadi El-Khoury et des personnalités invitées par le Président  et le secrétaire général de la CCFL, respectivement MM. Gaby Tamer et Nicolas Abou Chahine. Dans des mots de bienvenue, les deux dirigeants de la CCL ont planté le décor, rappelant au passage que ce séminaire fait suite à deux conférences sur les « start ups » tenues à Beyrouth à l’initiative du gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et que les besoins d’externalisation  en direction du Liban et vice-versa correspondant à des besoins propres en matière de prestations de T.I.C.
Logo IDAL Logo BUSI FRPar ailleurs, MM. Nabil Itani (IDAL) et  Henri Castorès  (Business France) ont évoqué les atouts du Liban et la compétitivité, les compétences et les potentialités des Libanais.
    

Au cœur des débats, des interventions allant des  atouts du marché libanais (M. Henri Castorès, directeur de Business France à l’optimisation de la compétitivité (M. Nasser Hammoud de Sword Group) en passant par la collaboration franco-libanaise en matière d’externalisation et le monde fascinant des objets  connectés.

Mais c’est dans l’après-midi que les partenariats se sont manifestés et parfois concrétisés lors de rencontres bilatérales selon l’appellation anglaise « Business to business », organisées à l’avance.

Nous avons pu rencontrer trois de nos compatriotes pour nous parler des  atouts et des problèmes de notre pays dans le domaine sur lequel porte le séminaire.

Tout d’abord, M. Labib Chalak président-fondateur de «MOBINETS» qui nous a parlé de la coexistence et parfois la concurrence entre les petites structures libanaise et les géants mondiaux et aussi de la coopération qui s’établissent parfois entre eux du fait de l’inventivité de nos compatriotes. Il a indiqué que la délocalisation n’est pas un must pour les créateurs libanais  du fait de l’environnement humain et social dont on peut bénéficier au Liban même à partir du moment où on n’est pas tenu d’avoir pignon sur rue à Beyrouth.

Pour sa part, M. Roy Zakka (UBANQUITY) a affirmé qu’il y a au Liban suffisamment de ressources humaines et de compétences qui « s’exportent sans avoir besoin de s’expatrier ». Il a ajouté qu’au Liban, on découvre d’excellents ingénieurs qu’il s’agit uniquement d’orienter vers les domaines adéquats. Pour les jeunes Libanais, a-t-il poursuivi, ils préfèrent être bien payés au Liban même que partir à l’aventure et c’est ce qui se passe au sein de son entreprise.

Enfin, M. Michel Fallah (TRAXƎNS) parlé de ses innovations en matière d’objets connectés citant comme exemple les « conteneurs intelligents qui voyagent à travers le monde donnant régulièrement de leurs nouvelles en temps réel  à leur point de départ et à leur destination finale.

Sur les obstacles que peut représenter le Liban en termes d’infrastructures numériques, M. Fallah a répondu qu’en ce qui concerne son application elle dépend d’infrastructures  en divers points du globe.

Sur le point précis du coût d’implantation des « cerveaux » de ses conteneurs, il a répondu que les composantes nécessaires sont disponibles en Chine et dans d’autres pays asiatiques où les prix ne sont pas élevés, ce qui n’impose pas une réelle délocalisation. Il a conclu en précisant que 80 pour cent du trafic mondial par conteneur impose un départ ou une arrivée en Chine et que cela est intéressant pour son principal client, la CGM qui a  acquis une part de son entreprise.

La CCFL ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et promet d’autres activités où la France pourrait coopérer nos seulement avec des talents et entreprises situées au Liban même mais aussi dans  les pays qui comptent des communautés libanaises.

C’est-à-dire non pas seulement avec les 4 millions de Libanais vivant au pays mais avec les 10 millions établis dans le monde.