L’UNION POUR LA MEDITERRANEE SOUTIENT LES JEUNES DE LA REGION POUR INSTAURER LA STABILITE DANS LA REGION

WP1-Orient le JourA son 2éme Forum régional  à Barcelone : L’UNION POUR LA MEDITERRANEE  SOUTIENT LES JEUNES DE LA REGION POUR INSTAURER LA STABILITE DANS LA REGION

EMBarcelone, d’Elie MASBOUNGI

L’Union pour la Méditerranée a tenu les 23 et 24 janvier son 2éme Forum régional sur le thème des « Jeunes au service de la stabilité et du développement » en présence de représentants, au niveau ministériel, de 28 pays européens et de 15 pays riverains.

En continuité avec le processus de Barcelone, la création de l’UPM avait réaffirmé en 2008 l’ambition politique de cette organisation, à savoir le renforcement de la coopération euro-méditerranéenne.

Ce deuxième forum, qui deviendra désormais annuel, a connu au cours de ces deux journées de discussions dans les salons d’époque du Palais de Petralbes, de la cité catalane.

Le Liban, un des pays fondateurs de l’UPM était représenté par l’ambassadeur  Rami Mortada, chef de la mission libanaise auprès de l’U.E. et M. Rami Adwan, membre du cabinet du ministre des Affaires étrangères, M. Gebrane Bassile.

L’ambassadeur est intervenu au cours d’une des séances pour souligner l’importance accordée par le Liban au statut et aux problèmes dans notre pays et dans la zone, insistant sur la nécessité d’aider cette importante tranche de la population à participer efficacement à la stabilité et au développement  des pays méditerranéens et européens. Plus spécifiquement aux questions liées à la mobilité de nos jeunes du fait des entraves à leurs déplacements aux frontières et, actuellement des tensions et conflits dans l’est méditerranéen.

« La participation du Liban aux activités de l’UPM et notre soutien à cette organisation sont à géométrie variable du fait de la présence d’Israël », a déclaré M. Mourtada à « L’Orient Le Jour » ajoutant que la stabilité que connaît le pays du cèdre permet des relations privilégiées avec certains pays de la région, ce qui est tout à l’avantage des jeunes désireux de mettre leur savoir et leur expérience en commun avec  la jeunesse de la zone, en dépit des entraves à la mobilité nécessaire au développement.

20170124_142012A gauche, face : M. Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’UPM

Une autre rencontre en exclusivité avec M. Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’UPM a permis à celui-ci d’affirmer que cette organisation est en plein essor. Comme pour répondre au contenu d’une lettre de lecteur parue dans « L’Orient Le Jour »  le 14 décembre dernier, signée par MM. Alain Clerc et Melhem Chaoul évoquant « l’échec de l’UPM ».

Sijilmassi cite à l’appui de ses propos la feuille de route signée par les ministres des affaires étrangères présents à Barcelone donnant un « signal politique fort de soutien à l’UPM à l’occasion de ce second forum.

Le communiqué final de ce forum a souligné l’engagement des pays participants à aider les jeunes à assumer leur rôle dans la vie publique et à travers les organismes de la société civile.

Le communique ajoute : « Face aux importants défis actuels de la région liés à l’extrémisme, la radicalisation et la migration irrégulière, les ministres des Affaires étrangères sous la co-présidence et en présence de Mme Federica Mogherini, haute représentante de la Commission européenne et de l’autre co-président, M. Ayman Al Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères ainsi que de M. Alfonso Maria Dastis Quecedo, chef de la diplomatie espagnole , ont souligné le rôle clé de l’UPM comme cadre unique pour le dialogue politique et la coopération régionale dans la région euro-méditerranéenne. « 

« Avec 47 projets labellisés, 10 réunions ministérielles  et plis de 200 forums d’expert qui ont réuni 20.000 parties prenantes, les activités de l’UPM illustrent la forte conviction que les défis régionaux appellent des solutions régionales et qu’il ne peut pas y avoir de sécurité sans développement. A cet égard, la jeunesse est au cœur de l’agenda méditerranéen » conclut le document final.